La guitare


Les accessoires



Les accessoires

Les mécaniques | D Tuners | Les Fine-tuners | Les pontets | Chevalet & vibrato | Le sillet

Les frettes | Les œillets de rétention (guides-cordes) | Les boutons attache-courroie

Les sangles (courroies) | Les médiators | Le capodastre | Les jacks | Bottleneck

Power supply | Stand | Flight-case | Housse et étui | Systèmes HF

 

 

 


 

 

 

 

Les accessoires : Haut de la page

    Certains en font partie intégrante, d'autres sont des éléments rajoutés. De leur qualité dépend dans une certaine mesure le son, mais surtout l'élimination des soucis.

    Si vous pensez d'abord à changer les accessoires lorsque votre instrument vous semble déficient, préjugeant que cela peut résoudre tous les problèmes, alors une petite mise au point s'impose : si l'un de vos accessoires est d'une qualité nettement inférieure au reste de la guitare, alors oui, en le remplaçant, vous améliorez nettement votre instrument. Mais si vous avez de mauvaises mécaniques sur une guitare qui ne sonne pas ou que votre manche est vrillé, remplacer les mécaniques ne rendra pas votre guitare vraiment meilleure... D'une manière générale, les fabricants tentent d'avoir une certaine homogénéité pour leur fabrication, les accessoires ont donc une qualité équivalente à l'ensemble. Néanmoins, on trouve parfois certaines hérésies et il se peut également que les choses s'usent. Dans ces cas-là, vous aurez nettement tout à gagner à effectuer des remplacements pour des pièces de qualité supérieure. Posez-vous toujours la question : quel est le problème ? Est-ce que cela le résoudra ? Vous saurez ainsi si çà vaut le coup de vous mettre en frais. N'oubliez jamais que remplacer un accessoire ne résout que les problèmes posés par cet accessoire, pas les autres !

    Enfin, je ne vous conseillerai trop d'aller plutôt voir un luthier pour certains remplacements expliqués dans ce chapitre, et qui peuvent s'avérer délicats.





Les mécaniques : Haut de la page

    Ce sont les boutons que l'on trouve pour accorder la guitare. Grâce à un système d'engrenage et de vis sans fin, ils permettent une réduction du mouvement et donc d'obtenir une grande précision. Toutes les mécaniques de guitare fonctionnent selon un principe de réduction mais on trouve toutefois des différences notables selon les modèles.

Dans l'ordre d'apparition sur le marché :

  • Mécaniques au mécanisme apparent
    Ce sont les moins fiables.
  • Mécaniques avec engrenage recouvert d'un capot
    Le capot est généralement doté d'un petit orifice qui permet le graissage. Je ne connais pas de guitariste ayant mis de la graisse, et cela n'empêche pas le bon fonctionnement des mécaniques. Ce type de mécanique, en particulier les Kluston, a fait les beaux jours de Fender et Gibson (entre autres) à la grande époque.
  • Mécaniques à bain d'huile
    Le système d'engrenage est inclus dans un petit carter qui renferme de l'huile afin d'assurer un fonctionnement plus moelleux. Ce sont sans conteste, les meilleures et les plus fiables.
    Dans cette même catégorie, on trouve aussi les mécaniques dites "à blocage". Dans ce cas, un système serre la corde et il suffit d'un quart de tour pour accorder et avoir un accord stable. Si les avantages sont la rapidité lors des changements de cordes et l'élimination des éventuels glissements de la corde sur l'axe, sachez que cela influencera la sonorité (cf. la rubrique "changement des cordes" dans le chapitre consacré à l'entretien, vous comprendrez pourquoi).
    La marque Sperzel est allée encore plus loin en proposant des mécaniques à blocage de hauteurs dégradées. Ainsi, on a plus besoin d'œillet de rétention, mais attention, c'est valable uniquement pour les têtes où toutes les mécaniques sont du même côté !

    Si l'une de vos mécaniques tourne dans le vide ou ne tient pas sa position, il faut remplacer celle qui est défectueuse ou le jeu complet en choisissant de préférence les modèles à bain d'huile (des raisons esthétiques pourraient en décider autrement). Veillez à choisir des modèles dont les dimensions (le diamètre surtout) se rapprochent le plus de celles d'origine, ça vous évitera des travaux. Mais si elles ne vous créent pas de souci et qu'elles vous paraissent seulement d'un autre âge, allez plutôt boire un coup avec des potes !


D Tuners : Haut de la page

    Bien qu'il existe un modèle pour guitare, cet accessoire concerne principalement les basses. "D", le "Ré" : il s'agit d'une mécanique qui concerne principalement celle du bourdon et qui, par un système de levier, permet d'obtenir deux notes parfaitement accordées. Ainsi, les bassistes (ou guitaristes) qui apprécient d'étendre leur tessiture dans le grave sans pour autant passer à la basse cinq cordes, peuvent atteindre le Ré.

    L'avantage du levier, c'est de pouvoir alterner entre une basse accordée normalement pour certains morceaux (ça évite d'avoir à changer ses habitudes de jeu) et une corde grave en Ré pour des passages ou des morceaux bien précis. La fréquence de la deuxième note peut d'ailleurs être accordée avec précision grâce à une petite molette, et vous pouvez très bien opter pour un Mib ou un Do# (mais pas plus bas cependant !).

    Le remplacement de la mécanique par un D Tuner ne modifie en rien la valeur de l'instrument puisqu'il reste la possibilité de revenir à tout moment à la mécanique d'origine. C'est donc un plus bien appréciable, facile à monter, il suffit simplement de choisir le modèle qui convient à vos mécaniques : de type Fender ou Schaller.


Les fine-tuners : Haut de la page

    Traduit en français : accordeurs fins. L'usage est le même que pour les mécaniques, mais pour des élongations beaucoup plus courtes. Au départ, si on n'en trouvait que sur les vibratos de type Floyd Rose (et sur les violons), il existe maintenant des chevalets qui en sont équipés. Si vous disposez d'un sillet à blocage, c'est-à-dire que les cordes sont maintenues serrées au niveau du sillet afin de garantir la stabilité de l'accord, ils sont absolument indispensables : les cordes étant bloquées de part et d'autre, il faut bien disposer d'un moyen pour rectifier l'accord si besoin est. Il faut néanmoins avouer que si vous n'avez pas de blocage, cela reste du pur gadget.

    Pour disposer de fine-tuners, il faut que le vibrato ou le chevalet en soit équipé. C'est donc rarement un choix délibéré.

    Ils fonctionnent généralement sur ce principe : la corde est maintenue par une patte qui peut pivoter sous l'appui d'une vis ; plus on visse, plus la tension de la corde augmente sous l'effet de ce mini bras de levier.

    Afin de tirer le meilleur parti de ces fine-tuners, positionnez-les à peu près au milieu de leur course, avant d'accorder votre guitare après le changement des cordes, vous aurez ainsi la plus grande latitude pour vos rectifications futures. Sachez également que certaines cordes (les graves notamment) sont généralement trop tendues après le blocage du sillet, alors que d'autres (la chanterelle particulièrement) ont souvent besoin de voir leur tension revue à la hausse.


Les pontets : Haut de la page

    Ce sont sur eux que reposent les cordes. Ils influent sur le son, sur la tenue de l'accord, ils peuvent également cisailler les cordes et donc les amener à se casser. Les pontets ne concernent généralement que les guitares électriques et les basses, car pour les acoustiques, il s'agit alors d'un sillet de chevalet.

    Il y a deux grandes écoles, avec des variantes bien entendu : Gibson et Fender. Chez Gibson, les pontets ne bougent qu'en longueur afin d'ajuster la compensation, alors que chez Fender, ils sont aussi réglables individuellement en hauteur.

    Les raisons qui peuvent pousser à remplacer les pontets sont l'usure, une casse excessive des cordes ou alors le cas très spécifique de la Telecaster. En effet, cette guitare était livrée à l'origine avec seulement trois pontets, c'est-à-dire pour deux cordes, et aujourd'hui, certains modèles en sont encore pourvus. Autant dire qu'un bon réglage d'action et de compensation relève du tour de force ! Si votre guitare n'est équipée que de trois pontets, il faut changer tout le chevalet pour un modèle à six pontets de mêmes dimensions et compatible avec le micro aigu. Pour les autres cas, si vos pontets sont usés, ils vont avoir une petite entaille et la corde ira de l'une à l'autre lors des bends, faussant par le même coup l'accord. Si vous cassez beaucoup de cordes à ce niveau, il y a des chances pour que l'angle soit trop vif. Il n'y a pas d'autres solutions que le remplacement.

    Optez de préférence pour des modèles en Téflon, ils n'ont que des avantages excepté du prix plus élevé que celui des pontets traditionnels. Evidemment, vous choisirez les pontets adaptés à votre instrument, mais méfiez-vous des chevalets de type Tune-O-Matic (inventé par Gibson) : les modèles originaux américains ont des vis avec un pas en fraction de pouce, alors que les copies nipponnes ont des vis au format décimal. Soyez donc sûr de la concordance de vos pas ou changez tout le chevalet !


Chevalet et vibrato : Haut de la page

    Le chevalet est l'accessoire, sur le corps (ou la table) de la guitare, sur lequel passent les cordes. Il est accompagné d'un cordier, appareil qui maintient les cordes. Parfois, les deux sont réunis au sein d'un même produit, parfois encore le cordier (avec ou sans le chevalet) peut pivoter autour d'un axe : c'est le vibrato. À priori, vous n'avez pas à changer votre chevalet, sauf si vous avez une Gibson (ou une copie) bas de gamme qui possède un chevalet-cordier sans pontets réglables. Mais dans ce cas, il n'y a rien de plus simple puisqu'on trouve des modèles de remplacement parfaitement adaptés.

    Ce qui arrive le plus souvent, c'est le désir de mettre un vibrato, ou encore de le remplacer, surtout si vous avez un vibrato vintage qui ne tient plus l'accord, de vouloir le remplacer par un vibrato de type Floyd Rose pour sa stabilité d'accord. Sachez qu'il s'agit d'une opération complexe, ne serait-ce qu'à cause de la difficulté de positionnement des vis servant de pivot (on les appelle les couteaux). De plus, si une défonce est nécessaire, le travail est considérable ! Alors, si ce n'est que pour la stabilité de l'accord, voyez dans le chapitre "réglages", les choses pourront certainement s'arranger à moindres frais.

    Mais si vraiment vous insistez, sachez que vous trouverez des clones de Floyd Rose à des prix très variés : les différences sont moins dues aux performances techniques qu'au métal dans lequel ils sont réalisés. Cela influe sur le contenu harmonique des notes et sur le sustain. Dans ce cas particulièrement, vouloir prendre le moins onéreux n'est pas forcément la bonne solution.


Le sillet : Haut de la page

    Son rôle est primordial car c'est sur lui que passent les cordes avant d'atteindre les mécaniques. À ce titre, il influera sur la sonorité des cordes à vide, mais ce n'est pas tout car de lui dépend un certain nombre de facteurs relatifs au confort de jeu et à la tenue de l'accord. L'écartement des cordes est dicté par l'écartement des encoches ; il peut être absolu ou relatif, ce dernier cas étant généralement à préférer. Absolu, cela signifie que l'écartement entre l'axe des cordes est toujours le même, alors que relatif veut dire que l'espace entre le bord des cordes est toujours le même. La différence est subtile au niveau des mesures mais se ressent néanmoins.

    Pour qu'un sillet convienne, il faut qu'il soit adapté au tirant des cordes. En effet, si l'encoche est trop large, la corde va avoir tendance à "flotter" dedans, alors que si elle est trop étroite, ne serait-ce qu'un peu, la corde va se coincer lors des bends et la tenue d'accord ne sera plus fiable.

    Il existe différents types de sillets, ainsi que différentes matières. Le sillet traditionnel peut être réalisé dans une matière synthétique, en os (c'est avec lui que vous obtiendrez le son le plus cohérent avec celui de la Stratocaster), en laiton ou encore dans une matière incluant du Téflon. Pour les chevalets moins traditionnels, on rencontre surtout les bloquant de type Floyd Rose et les sillets à roulement. Dans ce cas, la corde passe au-dessus d'un axe qui tourne et évite ainsi toute friction en ce lieu. Ce type de sillet constitue indéniablement un progrès mais ne vous laissez tout de même pas abuser car c'est aussi un argument de vente. Et sachez bien qu'un sillet traditionnel en os, mais réalisé avec le plus grand soin (de préférence par un luthier), est apte à vous donner des résultats aussi probants ! Il est même inutile de prendre du Téflon, le plus important réside dans la fabrication des encoches. Seul le laiton peut avoir un intérêt pour certains : donner un son de corde à vide qui se rapproche du son des cordes frettées.

    Les sillets ne sont pas toujours vendus avec les encoches, il appartient donc à l'acheteur de le faire. Et pour le faire bien, il faut un jeu de limes spécifiques qui coûtent très cher. Une raison de plus pour le faire faire par quelqu'un de qualifié, vous y gagnerez sur tous les plans ! Sachez enfin que plus que la matière, c'est surtout le soin apporté à sa fabrication qui compte !


Les frettes : Haut de la page

    Ces petits morceaux de métal qui délimitent les cases, et en conséquence les notes, jouent un rôle sur le confort mais également sur l'intonation, ce qui veut dire la plus ou moins grande précision avec laquelle la note est attaquée puis dure. En écoutant attentivement une note sur votre guitare, vous pouvez entendre la fréquence se former nettement dès les premiers instants pour rester précise ensuite. Mais vous pouvez entendre également comme un "shhh" au début, puis la note qui oscillera parfois entre sa fréquence et des choses aléatoires comme du bruit ou une autre fréquence. Il va de soit qu'il faut écouter attentivement ! Bien sûr, les frettes ne sont pas seules responsables de l'intonation, l'action (cf. le chapitre "Les réglages"), joue également un rôle important.

    Les frettes peuvent avoir différentes formes et différentes largeurs. D'une manière générale, plus elles sont petites, plus elles donnent une intonation précise, mais moins elles sont confortables. Il existe cependant de nombreuses variations à cette règle et la notion de confort peut varier d'un guitariste à l'autre (encore une fois, essayez sur différentes guitares pour savoir ce qui vous convient). En revanche, il est un point cependant invariable : les grosses frettes (désignées souvent sous le terme de "jumbo") donnent des legato beaucoup plus coulés que les fines. Trouver la frette qui vous convient est généralement affaire de compromis mais, si vous en avez le choix (ce n'est pas le cas pour une guitare de série !), prenez tout votre temps pour décider du modèle à installer sur votre guitare.

    Si les bords de vos frettes vous paraissent rugueux, un luthier vous arrangera ça rapidement et pour pas cher ; si c'est la rectification qui est à refaire, c'est une autre histoire et soyez sûr que la guitare et l'état des frettes justifient une telle opération. Car les frettes s'usent : au fil des années, elles creusent en certains endroits, c'est tout à fait normal et il faut les faire remplacer. Ne tentez jamais de le faire vous-même car c'est délicat et trop important pour que cela puisse être négligé.


Les œillets de rétention (guides-cordes) : Haut de la page

    Toutes les guitares n'en sont pas équipées, c'est même plutôt l'apanage des Fender et de leurs copies. Ces petits accessoires permettent de maintenir certaines cordes près de la tête car celle-ci est très peu renversée par rapport au plan du manche. Voilà encore un point de friction qui parfois occasionne une mauvaise tenue de l'accord.

    Chez Fender, ces œillets avaient traditionnellement la forme de "vague", de plus, ils s'encrassaient facilement en dessous, réunissant ainsi toutes les conditions pour bloquer la corde. Maintenant, on trouve d'autres modèles qui résolvent ce problème et je ne saurais trop vous conseiller de les utiliser si vous avez des problèmes de tenue d'accord, d'autant que ce ne sont point eux qui vous ruineront.

    Fender utilise maintenant un modèle où une seule tige cylindrique fixe est en contact avec la corde, c'est un mieux qui suffit le plus souvent. Les œillets "Graph Tech" en polymère ont un indice de lubrification très performant et évitent ainsi une friction trop importante. Mais on peut trouver également à peu près le même modèle dont la tige peut tourner librement. Dans ce cas, il n'y a évidemment plus de friction. Enfin, on trouve aussi des œillets fabriqués dans des matières autolubrifiantes qui constituent un excellent palliatif.

    Savoir lequel choisir dépend avant tout de l'esthétique et de ce que vous trouverez facilement, car il faut bien reconnaître que les performances comparées de ces modèles sont assez proches.


Les boutons attache-courroie : Haut de la page

    Tant qu'on n'a pas sauté... sur les murs, qu'on ne s'est pas roulé par terre avec sa guitare, c'est un point dont on ne soucie absolument pas. Puis un jour, en plein effort, la guitare se détache et on en prend conscience. C'est un miracle qu'on ait pu la rattraper à temps... Alors, il y a deux types de solutions :

  • Les boutons à blocage
    Ils possèdent une partie fixe qui se fixe sur la sangle, l'autre sur la guitare. La solidarisation est très efficace (quoique, j'en ai déjà fait exploser !) mais il faut toujours avoir sur soi sa sangle.
  • Les boutons à large gorge profonde
    Le maintien est performant, mais il faut que les trous de passage de la sangle soient en bon état. En revanche, mettre la sangle demande souvent un petit effort car le bouton a une forme spéciale, oblongue par exemple.

    À vous de choisir ce qui vous convient le mieux, la seule chose que vous aurez à faire, c'est de dévisser le bouton original, et de mettre le nouveau à la place.


Les sangles : Haut de la page

    Appelées aussi "courroies", choisissez-les plutôt larges (plus le poids de la guitare est important, plus la courroie doit être large, il en existe aussi des matelassées), afin de ressentir moins de douleur au niveau de l'épaule. Veillez également à ce que les trous pour l'accrochage soient fermes et en bon état, sauf bien sûr si vous optez pour des boutons du genre "Strap-lock" ! Attention aussi à certaines courroies pourvues de rivets ne comportant pas de protection et qui risquent d'endommager votre instrument.


Les médiators : Haut de la page

La majorité des guitaristes joue avec un médiator et parfois avec un ou plusieurs onglets. Il en existe de formes, de matières et de duretés très diverses :

  • La forme
    Elle importe peu, du fait que vous soyez à l'aise. Essayez-en plusieurs.
  • Matières
    Tout comme la façon de s'en servir, elle influe aussi sur le son et la durée de vie des cordes. Certaines matières se déposent très vite entre les spires et assourdissent le son, d'autres n'ont pratiquement pas de dépôts de ce type, d'autres (le métal en particulier) lissent les spires de la corde mais ne modifient que très peu la valeur tonale.
  • Dureté
    La sonorité sera différente entre les souples et les durs. Les médiators souples offrent un meilleur confort, mais un jeu moins précis (sauf pour des rythmiques particulières) que les durs qui permettent d'avoir un jeu plus précis et rapide sur les solos. Mais tout cela est aussi une question de goût et d'habitude.

    Pour résumer, il suffit d'allier une technique de jeu avec le médiator choisi.

    Les médiators s'usent plus ou moins vite selon les matières (ou cassent en fonctions des types de plastique). Il se produit alors deux choses : d'une part, le son se modifie insensiblement, soit parce que la forme n'est plus tout à fait la même, soit parce que l'usure n'est pas homogène et qu'apparaissent des petites aspérités aux points de contact avec la corde. Par ailleurs, la distance entre vos mains et le point d'attaque n'est plus la même, or c'est le respect de cette distance (dont vous prenez inconsciemment l'habitude) qui conditionne la précision de votre jeu et la sonorité (ainsi que la force avec laquelle vous le tenez). Enfin, vous prendrez moins de risques en vérifiant l'état de votre médiator avant de jouer...

    Une des solutions peut être aussi d'avoir plusieurs types de médiators pour plusieurs types de jeu, mais ce n'est pas une obligation...


Le capodastre : Haut de la page

    On peut le trouver sous différentes formes. Il se fixe sur le manche de la guitare, remplaçant alors le sillet afin de permettre le jeu dans une autre tonalité. Faites attention à ce que le "capo" soit adapté au manche de la guitare lors de l'achat. Il est toutefois recommandé de ne pas faire l'erreur de l'utiliser pour se faciliter les choses (pour ne pas faire de barrés par exemple). Il devrait être utilisé plutôt pour des raisons de sonorité que par besoin. En effet, l'absence de barrette, juste après le sillet, provoque une différence appréciable de sonorité entre une corde à vide avec capo et une corde à vide sans capo. Notez cependant que l'on peut trouver des guitares avec une barrette juste après le sillet.

    Bien entendu, on peut aussi l'utiliser pour une transposition tout en gardant le même principe de jeu, si cela se justifie (si le ton est trop grave pour le chant, par exemple), mais plus vous le déplacerez dans les aigus, moins il vous restera de place pour jouer le morceau.


Les jacks : Haut de la page

    Le choix du cordon pour relier la guitare à l'ampli est important, il influe sur le son, principalement si votre guitare est passive. Dans ce cas, le signal sera très sensible à la résistivité du cordon (le chapitre "micros" vous explique pourquoi). Par ailleurs, un cordon coaxial est construit de la même manière qu'un condensateur et si les performances ne sont pas optimales, on a vite fait de perdre (notamment) quelques aigus. Cela se traduira, si vous avez un mauvais cordon, par un niveau de sortie moins important et un manque de définition, plus perceptible encore si le cordon est long.

    N'hésitez pas à vous procurer des cordons de très bonne qualité, même s'ils sont plus onéreux, il serait quand même dommage que vous perdiez une partie du son de votre guitare dans un mauvais cordon ! Par ailleurs, si vous avez une guitare munie d'un capteur piezo mais sans préampli, prenez un bon cordon, mais en plus d'une longueur assez faible car l'impédance est tellement importante dans ce cas que les pertes arrivent très vite.


Bottleneck : Haut de la page

Comme pour le médiator, on prêtera attention à la forme, au matériau et à l'épaisseur :

  • La forme
    - Les courts qui ne couvrent pas l'ensemble des cordes sont très utiles pour jouer les fills ou les chorus en accord standard.
    - Les longs, de loin les plus utilisés, couvrant l'ensemble des cordes, très pratiques lorsqu'on joue en open tuning.
    - Les ouverts présentant une ouverture aux deux bouts.
    - Les fermés se terminant dans la partie supérieure par une espèce de bulbe qui permet, en inclinant le doigt par rapport aux cordes, de ne jouer que sur deux cordes sans avoir, comme sur d'autres modèles, à étouffer les cordes puisque le bottleneck ne passe pas dessus.
    - Les droits.
    - Les concaves qui raviront les possesseurs de guitare à touche bombée.

Un même bottleneck peut bien sûr relever de plusieurs de ces catégories à la foi...

  • Les matériaux
    - L'acier, qui donne de la brillance, ce qui génère des harmoniques.
    - Le verre sonne plus doux, plus velouté, ce qui est agréable pour les morceaux cools, en son clair.
    - Le laiton se situe entre les deux.
    - La céramique.
  • L'épaisseur
    L'épaisseur est un facteur important, surtout pour les modèles en métal, puisqu'elle influe sur leur poids. Or, plus un bottleneck est lourd, plus il est agréable à utiliser car ayant un meilleur appui sur les cordes, plus d'inertie et générant un sustain accru.

    Enfin, si vous désirez un son propre, exempt de bruits et de frottements, plaquez les doigts de la main gauche (ou droite si vous êtes gaucher), situés derrière le bottleneck, sur les cordes. Si vous devez jouer des parties aux doigts et aux bottleneck, customisez-le en ménageant sur le corps une fenêtre assez large pour laisser passer votre doigt (il existe certains modèles tout préparés). Vous aurez ainsi la possibilité d'utiliser la surface entière d'un côté et, par simple rotation autour du doigt, vous aurez la possibilité de plier ce dernier pour jouer. Enfin, si vous préférez jouer à plat, préférez un Steel Bar, plus lourd et mieux adapté.


Power supply : Haut de la page

    C'est un produit qui se présente sous la forme d'une pédale, dont le propos, à partir d'une source d'alimentation 9V, est de dispatcher le courant vers plusieurs pédales d'effet. Grâce aux connexions idoines, il peut aussi faire office de switch de mise en/hors service pour plusieurs pédales d'effet simultanément. D'autres sont munis en plus d'interrupteurs au pied et de boutons de volume séparés pour plusieurs configurations d'effets branchés en boucle...


Stand : Haut de la page

    La solution radicale pour éviter que votre guitare ne tombe si vous l'appuyez contre un mur : le stand. Quel que soit le type de stand que vous utilisez, assurez-vous qu'il ne comporte pas trop de parties mobiles, celles-ci ayant tendance à s'user avec le temps. Choisissez plutôt des modèles robustes, bien stables sur leurs pieds tout en restant en équilibre lorsque vous y posez votre guitare. À ce propos, il vaut mieux, lors de l'achat, que vous l'essayiez avec votre guitare, à moins que le même modèle soit en magasin, pour vérifier aussi que le stand soit bien adapté : pas trop bas, ni trop haut par rapport à l'instrument (essayez d'y poser votre guitare avec le jack branché dessus, certains stands étant trop bas, cela risquerait de détériorer le jack femelle interne de votre instrument). Sachez aussi que le caoutchouc, qui recouvre les parties en contact avec la guitare, peut provoquer une réaction chimique avec le vernis de cette dernière, pouvant laisser apparaître certaines marques indélébiles.


Flight-case : Haut de la page

    Sorte de valise ou malle à roulettes, son rôle est de prendre les coups à la place du matos. Rien ne résiste aux manipulations répétées (chargement, déchargement, convoyage...) qu'implique une tournée. On peut en faire l'acquisition en pièces détachées, soit tout fait. Dans ce dernier cas, veillez à ce qu'ils soient au format standard si vous "flightez" des racks par exemple (attention tout de même à la profondeur ou pour le sur-mesure si vous possédez un stack s'écartant des cotes Marshall). Pour le matériel très fragile, optez plutôt pour le "flight in flight" : votre appareil se trouve alors dans un caisson lui-même monté sur silent blocks ou torsade de câbles, dans un deuxième caisson.

    Ne vous laissez pas rebuter par le prix, le poids ou l'encombrement, le flight, pour peu qu'il soit de bonne qualité et que vous en ayez l'usage, est toujours un bon investissement, car il en protège un autre, plus important encore !

Housse et étui : Haut de la page

    Il vous faudra bien entendu investir en fonction de la valeur de l'instrument : pour une guitare de moins de moins de 300 euros, une simple housse suffira, choisissez-la toutefois matelassée pour une meilleure protection contre les chocs. Mais dès qu'il s'agit d'un instrument de valeur appelé à être souvent déplacé, n'hésitez pas : l'étui est indispensable. Pour le choisir, qu'il soit "en forme" ou rectangulaire, le point le plus important est de vérifier que la guitare ne flotte pas et que les fermoirs soient de bonne qualité.


Systèmes HF : Haut de la page

    Ces deux lettres signifient l'abréviation de systèmes de transmission à hautes fréquences. On branche la sortie de la guitare sur un émetteur que l'on porte à la ceinture ou sur la courroie, et un récepteur transmet le signal à l'ampli. Entre les deux, ce ne sont que des ondes, d'où une grande liberté de mouvements.

    On trouve diverses sortes de HF : des VHF et des UHF. La différence résidant dans la valeur de la fréquence ("Very High Frequency" et "Ultra High Frequency"). On trouve aussi des récepteurs à une ou deux antennes. Dans ce dernier cas, un système électronique choisi la meilleure réception entre les deux afin de garantir un signal de bonne qualité. Appelé diversity, ce type de récepteur est évidemment plus performant mais aussi plus cher.

    En France, il n'y a pas trop de monde sur ces fréquences, aussi on n'est pas obligé de prendre un modèle très évolué avec choix de fréquences.

    Pour que le signal de sortie du récepteur soit bon, il est nécessaire d'une part de le compresser, d'autre part de lui donner une égalisation. Cela se fait dans l'émetteur, le récepteur se chargeant de faire l'inverse afin de restituer le signal original. Ça se passe généralement bien mais on ne retrouve pas toujours tout à fait l'original. En fait, les différences de prix entre les appareils correspondent souvent à l'acuité de la fidélité.

    Néanmoins, si vous optez pour un système HF, ayez toujours un cordon de secours. Changez également la pile régulièrement, en optant systématiquement pour des piles alcalines et en prohibant les accus rechargeables dont la courbe de décharge est aléatoire.


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